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Potager en Permaculture :
12 Conseils Pratiques pour un Jardin Autonome et Écologique

Permaculture, perma-culture, PERMACULTUUUUURE… On l’entend partout et pour cause : c’est une approche holistique et révolutionnaire qui s’inspire des écosystèmes naturels pour créer des environnements à la fois productifs et respectueux de la nature.

CIAOO les monocultures et les pesticides à tout va, la permaculture prend exemple de la nature dans la création de système aussi ergonomiques qu’astucieux et régénératifs.

Chez nous, cultiver un potager en permaculture, c’est prendre soin de la terre, des plantes, et des animaux tout en minimisant l’impact sur l’environnement. En plus, cela permet souvent d’avoir plus de diversité culinaire dans un plus petit espace de culture. Elle est pas belle la vie ?

Voici 12 conseils clés pour réussir votre potager en permaculture tout en contribuant à un écosystème durable et résilient. C’est parti !

Qu’est-ce que la Permaculture : une définition simple

La permaculture, contraction des mots « permanent » et « agriculture », désigne une philosophie de conception de systèmes agricoles autosuffisants, éthiques et durables.

Conçue dans les années 1970 par les australiens Bill Mollison et David Holmgren, elle s’appuie sur l’observation de la nature et vise à créer des espaces productifs tout en respectant les cycles naturels.

Bill mollison, père fondateur permaculture

Bill Mollison – scientifique australien

David Holgrem – écologiste australien

Ensemble, Bill Mollison et David Holmgren ont établi une nouvelle approche de l’agriculture qui s’étend bien au-delà de la simple production alimentaire. Leur concept de design permaculturel intègre l’habitat humain, les infrastructures, les ressources naturelles et les écosystèmes dans un tout cohérent et autosuffisant.

Contrairement aux méthodes agricoles conventionnelles, la permaculture met l’accent sur la régénération des sols, la gestion intelligente des ressources et l’harmonie entre les différentes formes de vie.

Outre les deux pères fondateurs, de nombreuses personnalités ont participé à la création de ce concept qui s’applique autant à nos vies qu’à nos jardins…

 

Notamment :

 

  • Masanobu Fukuoka (1913 – 2008)

     

Cet agriculteur japonais est célèbre pour sa méthode d’agriculture naturelle ou agriculture du non-agir (shizen nōhō en japonais ou no till en anglais), qu’il a décrite dans son livre La Révolution d’un Brin de Paille (1975). Fukuoka a montré qu’il était possible de cultiver des champs sans labour, engrais chimiques ou pesticides, en se basant uniquement sur l’observation et l’imitation des processus naturels.

 

  • Sepp Holzer (1942 – en vie ! )

     

Sepp Holzer est un fermier autrichien qui a appliqué les principes de la permaculture dans des conditions extrêmes sur sa ferme dans les Alpes, qu’il appelle le Krameterhof. Il a développé des techniques novatrices pour l’agriculture en haute montagne, créant des paysages en terrasses, des étangs, et des systèmes d’auto-fertilisation. Holzer est connu pour ne jamais avoir recours à des pratiques agricoles conventionnelles comme l’usage de pesticides ou d’engrais chimiques.

 

 

  • P.A. Yeomans (1905 – 1984)

     

P.A. Yeomans est l’inventeur de la méthode Keyline Design, un système de gestion des terres qui maximise la rétention d’eau dans le paysage et aide à prévenir l’érosion des sols. Bien qu’il n’ait pas lui-même utilisé le terme « permaculture », ses idées ont profondément influencé les principes de la gestion de l’eau en permaculture. Son livre « The Challenge of Landscape » a marqué un tournant dans la manière dont l’agriculture durable pouvait être abordée.

La permaculture est une idée globale, multiculturelle et systémique qui intègre une diversité de pratiques et de philosophies issues de différentes cultures à travers le monde.

La permaculture est une idée globale, multiculturelle et systémique qui intègre une diversité de pratiques et de philosophies issues de différentes cultures à travers le monde.

Les 3 piliers fondateurs de la permaculture et sa philosophie

Pilier 1 : Prendre soin de la terre

Au commencement, il y avait la base de tout : le Sol.

 

Et oui, tout commence par la préservation et la régénération des écosystèmes naturels. 

En permaculture, le sol est un élément central. 

Un sol sain permet aux plantes de croître sainement et durablement. Cela implique de minimiser le labour, de protéger la vie du sol et ses micro-organismes et d’enrichir la terre grâce à des techniques comme le compostage et les engrais verts.

3 exemples de pratiques pour prendre soin du sol :

1. Paillage (Mulching) 

Recouvrir le sol de paillis (feuilles mortes, paille, copeaux de bois) protège les micro-organismes et limite l’évaporation d’eau. Par exemple, des copeaux de bois autour des plants de tomates gardent l’humidité tout en réduisant la croissance des mauvaises herbes.

2. Compostage

Un bon compost enrichit le sol en humus, améliore sa rétention d’eau et sa fertilité. Le compost peut être fait à partir de restes de cuisine, de tonte de pelouse, ou de feuilles mortes.
Pour les plus intrépides, les toilettes sèches également font un bon terreau, avec les bonnes techniques et de la patience !

3. Engrais verts

Plantes comme la luzerne (Medicago sativa), le trèfle (Trifolium spp.) ou la phacélie (Phacelia tanacetifolia), ces cultures fixent l’azote dans le sol et enrichissent la terre lorsqu’elles sont fauchées et incorporées au sol.

Pilier 2 : Prendre soin de l’humain

La permaculture ne se limite pas aux plantes ni aux clôtures de votre jardin, elle englobe également le bien-être humain.
Comme le dit si bien Johann Gis, auteur du livre « Permaculture : la Bible pour Débuter

« Partager de l’amour, partager du sourire, c’est aussi ça, la Permaculture… »

Well said, en fait, cette philosophie globale cherche à favoriser les relations harmonieuses entre les individus, en encourageant la coopération plutôt que la compétition. Oui, oui, vous avez bien lu, on parle de solidarité, de bienveillance, d’entraide et de tout ce qu’il y a de bon dans notre société 🙂

Dans un potager permacole, le jardinier est au centre, on l’appelle d’ailleurs la zone 00, il prend soin de lui, de sa famille, de sa communauté.

Pilier 3 : Partager équitablement les surplus

Enfin, la permaculture propose une gestion équitable des ressources.

Vous la savez, nous aimons penser que le savoir est une chose qui se partage. Il en va de même pour les excédents alimentaires, les connaissances et les outils. Autrement dit, le permaculteur et la permacultrice font ce qu’ils peuvent pour garantir une justice sociale et environnementale. 

En distribuant les surplus, la permaculture contribue à l’autonomie des communautés* et à la diminution des inégalités.

Ps : Ici, on parle de communautés dans son sens très large. Les communautés d’intérêts géographiques, ethniques, spirituelles, etc. À chacun sa définition de sa propre communauté, sa tribu.

Ok, alors un jardin en permaculture, c’est quoi exactement ?

Maintenant que les bases de l’approche permacole sont posées, passons à ce qui nous intéresse, le potager en permaculture !

Donc, dans un potager qui s’inspire de la perma, chaque élément remplit plusieurs fonctions. C’est un peu de ce que nous disent les principes complémentaires de Bill Mollison :

« Chaque élément du système doit remplir plusieurs fonctions »

Eeeeeet…

« Chaque fonction doit être remplie par plusieurs éléments »

Contrairement aux monocultures intensives, un jardin en permaculture est conçu pour être diversifié et autonome.
On favorise l’interdépendance entre les plantes, les insectes, les animaux et l’humain.

Enrichir son écosystème avec la diversité des espèces de plantes potagères

La biodiversité est au cœur d’un jardin en permaculture. D’ailleurs, c’est tout un module de la formation de Johann Gis sur comment cultiver un potager en permaculture.
aperçu de la formation en ligne de johann gis sur la permaculture
On parle de biodiversité dans la formation
« Le Potager en Permaculture »
de Johann Gis ! 

Associer les plantes entre elles permet de créer des symbioses naturelles qui protègent le jardin des parasites et améliorent la croissance et la résistance aux maladies et ravageurs.

formation particulier

Démarrer son Potager en Permaculture

Johann Gis

maraîchage | permaculture | autonomie alimentaire

Rien ne se perd, tout se transforme :
utilisation des déchets

Oui ce n’est qu’une partie de la vraie citation du chimiste Lavoisier, mais avez-vous déjà vu des champignons poussés dans des bouses de vache ou des vers de terre transformer vos déchets alimentaires en un terreau riche et super fertile ? 

Et oui, dans un potager permacole aussi, tout se transforme !
Chaque ressource est valorisée pour boucler le cycle naturel des éléments. On peut imaginer des système presque autosuffisants, comme : 

 

  • Le compostage en lasagne : Ce système de culture consiste à superposer des couches de matériaux organiques (comme des déchets de cuisine, de la paille et du carton) pour créer un lit de plantation. Cela permet d’enrichir le sol progressivement, tout en recyclant les déchets.

  • Collecte d’eau de pluie : Installer un système de récupération d’eau de pluie (tonneaux ou cuves) permet d’irriguer le jardin naturellement, surtout durant les périodes sèches. Cette technique réduit la consommation d’eau potable tout en respectant les besoins naturels des plantes.

Récolte et utilisation des ressources naturelles

L’idée principale en permaculture est de minimiser les intrants artificiels et d’utiliser intelligemment les ressources naturelles disponibles. Que vous soyez dans un climat aride ou une forêt tropicale, vous avez tous à portée de main de ressources naturelles inestimables ! 

 

Par exemple :

  • Le mulch naturel (feuilles mortes, carton, paille, épines de pins, etc.) : Plutôt que d’acheter des engrais ou des paillis industriels, utilisez les feuilles mortes et les résidus de taille pour pailler le sol. Cela nourrit les plantes et conserve l’humidité du sol.
  • Plantes mellifères et insectes auxiliaires : Cultiver des plantes comme la lavande, le thym ou la bourrache attire les pollinisateurs (abeilles, papillons) ainsi que les insectes bénéfiques (comme les coccinelles qui mangent les pucerons). Ainsi, vous favorisez la pollinisation et la régulation naturelle des parasites.

Envie d'en apprendre plus ?

En ligne et depuis chez toi ?

Quelques exemples de techniques de culture permacoles

Outre les associations de plantes, la permaculture propose diverses méthodes élaborées pour optimiser l’espace et le temps qu’on passe dans le potager.

 

  • Buttes auto-fertiles (hugelkultur) : Cette méthode consiste à enterrer des morceaux de bois et des matières organiques sous des buttes de terre. Cela améliore la rétention d’eau et permet un apport nutritif sur plusieurs années à mesure que le bois se décompose.

 

  • Forêt comestible : En plantant des arbres fruitiers, des arbustes à petits fruits, des légumes et des herbes sur plusieurs niveaux, on recrée une mini-forêt où chaque étage de végétation profite à l’autre. C’est un système extrêmement productif qui demande peu d’entretien.

 

  • ​​Biodynamie : Inspirée de la permaculture, cette méthode de jardinage inclut des pratiques spécifiques basées sur le calendrier lunaire, l’utilisation de préparations biodynamiques et l’intégration de la ferme dans un écosystème plus vaste. Elle vise à créer des systèmes agricoles auto-suffisants qui favorisent la santé du sol et des plantes.

 

  • Aquaponie : Ce système combine l’aquaculture (élevage de poissons) et l’hydroponie (culture de plantes dans l’eau) pour créer un écosystème symbiotique. Les déchets des poissons fournissent des nutriments aux plantes, tandis que les plantes purifient l’eau pour les poissons. C’est une méthode efficace pour produire à la fois des légumes et des protéines.

    Et bien plus encore ! Rappelez-vous, il y a autant de potagers en permaculture que de permaculteurs et permacultrices !

12 conseils Simples pour intégrer la Permaculture à Votre Potager

Rentrons dans le vif du sujet !

Simple comme bonjour, nous avons décidé de transformer les 12 principes de la permaculture en un petit guide simple et pratique pour les jardiniers motivés. Suivez nos 12 conseils, sans trop vous prendre le chou… 😉

1.
Observez Avant d'Agir

En permaculture, on dit qu’un an est nécessaire pour observer son terrain, l’orientation du soleil, les flux de vent ou d’animaux sauvages, et toutes autres choses qu’on se doit de remarquer.

Dans votre potager, passez au moins une semaine à observer votre espace avant de planter quoi que ce soit.
La trajectoire du soleil, le vent et peut-être même les heures où vous avez le plus envie d’y aller. Identifiez les zones les plus ensoleillées et celles qui restent à l’ombre.
Cela vous aidera à planifier l’emplacement optimal pour vos plantations.

Selon votre région et votre philosophie, la conservation et l’économie d’eau peuvent s’avérer cruciales.

Même dans des régions plus ou moins humides, utilisez du paillage autour de vos plantes pour réduire l’évaporation de l’eau et garantir une petite couverture pour le froid de l’hiver. Le paillage peut aussi servir de protection anti-gel pour les plantes de votre potager d’hiver. 

Vous ne savez pas comment pailler ? Cherchez des ressources accessibles près de chez vous : sciure, feuilles mortes, broyat, etc.

Installez également des systèmes d’irrigation, comme un goutte-à-goutte ou des cuves de récupération d’eau de pluie. Ces petits changements peuvent avoir de gros impacts, et vous fournir une hydratation précise pour minimiser le gaspillage d’eau.

2.
Économisez l'Eau avec des Techniques d'Arrosage Intelligentes

3.
Choisissez des Plantes Compagnes

Avant de préparer vos cultures, vos buttes ou encore vos semis, n’oubliez pas de consulter des guides sur les cultures compagnes pour déterminer quelles plantes se complètent mutuellement. Parmi les plus connus, nous avons :

Quelques exemples d'associations de plantes

 

🍅 Tomates et Carottes (Solanum lycopersicum et Daucus carota subsp. sativus)
Les tomates repoussent les nématodes du sol qui peuvent endommager les carottes, tandis que les carottes libèrent des substances chimiques qui éloignent les aleurodes, un insecte qui peut être nuisible aux tomates. Plutôt sympathique, n’est-ce-pas ?

 

🌽 Courges et Maïs (Cucurbita spp. et Zea mays)
Les grandes feuilles des plants de courge offrent de l’ombre aux racines de maïs, ce qui aide à retenir l’humidité du sol. En retour, les plants de maïs fournissent un support vertical pour les plants de courge, aidant à économiser de l’espace au sol.

D’ailleurs, connaissez-vous le trio Milpa ? Utilisé par les Incas, ce trio gagnant est composé de trois stars de la cuisine d’Amérique centrale : le maïs, la courge et les haricots ! (Zea mays, Cucurbita spp. et Phaseolus vulgaris)

 

🥕 Poireaux et Carottes (Allium porrum et Daucus carota): Le poireau (Allium porrum) repousse la mouche de la carotte, tandis que la carotte (Daucus carota) aide à éloigner les mites du poireau.

 

🌱 Tomates et Basilic (Solanum lycopersicum et Ocimum basilicum)
Fans de cuisine méditerranéenne, celui-ci est pour vous.
L’association de la tomate et du basilic est une combinaison gagnante en raison de l’amélioration mutuelle des saveurs. Le basilic libère des composés qui rehaussent le goût des tomates, créant ainsi une synergie délicieuse dans votre potager et dans vos plats.

4.
Encouragez la Biodiversité

Plantez une variété de plantes indigènes pour attirer une diversité d’insectes et d’oiseaux. Évitez les pesticides qui pourraient nuire à tout ce beau monde.

Renseignez-vous sur les plantes endémiques de votre région, elles sont bien là pour une raison ! En effet, c’est elle qui conviennent à toute la faune présente dans votre région.

Créez un composteur dans votre jardin pour recycler les déchets de cuisine. Mélangez des déchets verts (comme les épluchures) avec des déchets bruns (comme les feuilles mortes) pour obtenir un compost équilibré.
On appelle cela le ratio azote-carbone.

Pas de jardin ? Connaissez-vous le lombri compost ? Ce composteur ultra efficace et compact utilise les vers de terre pour créer du terreau super nutritif. Vous pouvez tout à fait en avoir un dans un appartement ou une maison sans jardin.

5.
Recyclez vos Déchets Organiques

6.
Pensez en Termes de Design Évolutif

Utilisez des pots et des bacs mobiles pour expérimenter différents emplacements et différentes hauteurs de potager. Soyez prêt à déplacer des éléments en fonction des besoins changeants de votre jardin et de vos essais parfois ratés…

Vous êtes en ville ? Pourquoi ne pas imaginer des jardinières qui s’empilent les unes sur les autres pour économiser de l’espace sur un balcon, par exemple.

Recherchez les variétés locales et moins courantes dans votre région. Visitez les marchés de producteurs pour découvrir de nouvelles options et encouragez la diversité dans votre potager.

La diversité dans un potager est synonyme de pollinisateur, de réseaux de mycélium et de bactéries bénéfiques pour votre terre, vos plants potagers et vos papilles.

7.
Expérimentez avec des Cultures Non-Traditionnelles

8.
Intégrez des Éléments Esthétiques

Vous aimez vous sentir bien dans un espace ? Plantez des bordures fleuries le long des allées pour créer un environnement attrayant. En plus, cela attire les pollinisateurs comme les abeilles.

Si vous êtes d’humeur créative, vous pouvez personnaliser votre espace de culture en ajoutant des éléments artistiques ou des panneaux écologiques.

Comme souvent, le travail est plus simple quand on est bien équipé. 

Optez pour des outils de qualité en acier inoxydable ou en bois durable. Évitez les outils bon marché qui pourraient se casser facilement, privilégiez la qualité pour une durabilité à long terme.
Vous ne regretterez pas, c’est promis !

9.
Investissez dans des Outils Durables

10.
Favorisez un sol vivant

Ajoutez de la matière organique et du compost régulièrement pour enrichir votre sol en nutriments.
Évitez les engrais chimiques qui peuvent appauvrir la biodiversité du sol et faire fuir ce qu’il y a de bon.

Un sol riche produira des légumes et des fruits sucrés, charnus, nutritifs et surtout… délicieux !

Aménagez un petit coin tranquille dans votre jardin avec des bancs ou des chaises confortables.
Certes, le potager est d’abord fait pour créer de la nourriture, mais pourquoi ne pas voir votre potager comme un endroit propice à la réflexion et à la contemplation ?

SI vous le pouvez, créez un petit étang ou une fontaine pour ajouter une dimension apaisante à votre espace.

11.
Créez des Zones de Repos et de Réflexion

12.
Partagez vos Expériences

Rejoignez des communautés de jardinage locales ou en ligne pour partager vos expériences et apprendre des autres. Si vous aimez le contact que peut créer un potager en permaculture, vous pouvez organiser des échanges de plantes avec vos voisins ou même organiser des journées de bénévolat.
Promouvoir une culture de partage au sein de votre espace de culture peut être inspirant et gratifiant.

Jardinage et permaculture : complémentarité & régénération

Souvent perçu comme une « Love and hate relationship », pourtant, le jardinage conventionnel et la permaculture ne s’opposent pas nécessairement ; ils peuvent au contraire se compléter. 

Alors que le jardinage traditionnel se concentre souvent sur la productivité à court terme et l’esthétique des espaces, la permaculture intègre ces objectifs en y ajoutant une dimension de durabilité et de régénération des écosystèmes. 

Cette complémentarité permet d’allier les techniques classiques avec une approche plus respectueuse de la nature, favorisant à la fois la biodiversité, la santé des sols, et l’autonomie des jardiniers.

Pas besoin d’avoir des hectares pour s’inspirer des principes de la permaculture. Même sur une petite surface, en ville, dans un petit jardin ou une micro-ferme, vous pouvez adapter ces principes à votre espace de culture. 
En suivant nos conseils, vous améliorez le rendement de votre potager et le goût de vos légumes. 

 

Au fait, Johann Gis, autour de 3 bestsellers autour du potager en permaculture, a crée un formation pour les débutants.