Sol vivant : 7 techniques pour ramener de la vie au jardin
Un sol vivant, riche en biodiversité et bien équilibré, est pourtant la base d’un jardin sain, productif et résilient. Lorsqu’il se dégrade, il peine à remplir ces rôles essentiels.
Heureusement, même un sol abîmé peut retrouver toute sa vitalité ! Il suffit de comprendre comment il fonctionne et d’adopter quelques techniques simples, inspirées de la permaculture.
Table des matières
Un sol vivant : Qu’est-ce que c’est ?
Un sol vivant, c’est un écosystème complet où bactéries, champignons, vers de terre, insectes, micro-organismes, et tout ce beau monde travaillent ensemble.
Chacun a son rôle : recycler les nutriments, aérer le sol, décomposer la matière organique ou encore réguler l’eau.
Grâce à cette coopération, le sol peut nourrir les plantes et rester en bonne santé.
1/4 de biodiversité mondiale
Sais-tu que, selon la FAO, l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture, un quart de la biodiversité mondiale se trouve dans les sols ?
Sous nos pieds, une incroyable diversité d’organismes interagissent pour maintenir les cycles naturels essentiels à la vie.
Pour bien comprendre, un sol vivant repose sur trois piliers :
- La structure physique : un sol bien organisé laisse passer l’air et l’eau tout en offrant un terrain solide pour les racines.
- L’équilibre chimique : il doit contenir les bons nutriments, ni trop ni trop peu, pour répondre aux besoins des plantes.
- L’activité biologique : une multitude d’organismes transforme la matière organique et fait tourner les cycles naturels.
Bref, un sol vivant, c’est un véritable atout pour ton jardin, capable de produire, protéger et se régénérer en continu.
Comprendre ces mécanismes, c’est la clé pour tirer le meilleur parti de ton terrain et de ton espace de culture, et en le respectant !

Pourquoi chercher à avoir de la vie dans son sol ?
Un sol vivant prend soin de tes cultures sans que tu aies besoin d’ajouter d’intrants extérieurs. Le préserver, c’est penser à la fois à aujourd’hui et à demain.
favoriser la fertilité
Les micro-organismes décomposent la matière organique en nutriments directement assimilables par les plantes. Ce processus naturel évite le recours intensif aux engrais chimiques.
améliorer la structure du sol
Les organismes vivants, comme les vers de terre, créent des galeries qui améliorent l’aération et le drainage. Une bonne structure permet aux racines de mieux se développer et d’accéder à l’eau et aux nutriments.
augmenter la résilience
Un sol vivant retient mieux l’eau, ce qui aide les plantes à traverser les périodes de sécheresse. Il est aussi plus résistant à l’érosion et aux variations climatiques.
réduire les maladies
Les organismes bénéfiques présents dans un sol vivant aident à contrôler les pathogènes en limitant leur prolifération. Un sol vivant est un sol en meilleure santé.
Le MSV : maraîchage sur sol vivant
Le maraîchage sur sol vivant (MSV) est une méthode agricole qui met la vie du sol au centre de la production. L’objectif est de préserver et d’améliorer la fertilité naturelle du sol en travaillant avec ses écosystèmes, plutôt que de les perturber.
Les trois principes fondamentaux du MSV
Le non-labour
Le labour, souvent utilisé pour ameublir le sol, peut perturber les micro-organismes et dégrader la structure naturelle de la terre. Avec le MSV, on privilégie un sol non retourné, ce qui permet de préserver les champignons mycorhiziens, essentiels pour les échanges entre les plantes et le sol, ainsi que la vie microbienne.
Cette approche maintient la stratification naturelle du sol, où chaque couche joue un rôle précis dans le stockage des nutriments et de l’eau.
En anglais, on l’appelle aussi la méthode « no till ».
La couverture permanente
En été, en hiver, et par toutes les saisons, un sol nu est un sol vulnérable. Et oui, il s’érode, se compacte et perd son humidité rapidement. Cultiver un sol vivant, c’est encourager la couverture permanente des sols grâce aux cultures, aux couverts végétaux ou aux paillages organiques. Cette couverture protège le sol des agressions climatiques (pluies torrentielles, vents…) tout en nourrissant les organismes vivants qui y habitent. Elle limite aussi le développement des mauvaises herbes et maintient un environnement favorable à la biodiversité.
L’apport de matière organique
Enfin, le MSV mise sur des apports réguliers de matière organique, sous forme de compost, d’engrais verts ou de résidus de culture. Cette matière nourrit les organismes vivants du sol, améliore sa structure et stimule la rétention d’eau. Contrairement aux engrais chimiques, qui apportent des nutriments immédiats mais appauvrissent le sol à long terme, ces apports organiques enrichissent le sol de manière durable.
D’ailleurs, Jean-Martin Fortier est notre expert sur le sujet. C’est en travaillant avec le sol et la vie qui le compose que ce pro du maraîchage a développé une méthodologie de culture hyper résiliente !
Pourquoi le MSV est-il une réponse aux enjeux écologiques actuels ?
Face à la perte de 12 millions d’hectares de terres agricoles par an en raison de l’érosion et de la dégradation des sols, le MSV propose une solution résiliente et pérenne.
Et il répond particulièrement bien aux défis actuels :
- Réduction des intrants chimiques : En s’appuyant sur la vie du sol, on limite l’usage des engrais chimiques et des pesticides. Résultat : des coûts réduits pour les maraîchers, moins de dépendance aux mastodontes de l’agro-alimentaire et un impact environnemental moindre.
- Résilience climatique : Les sols vivants, riches en matière organique, retiennent mieux l’eau et résistent aux sécheresses et aux fortes pluies (des phénomènes malheureusement de plus en plus fréquents).
- Biodiversité et écosystèmes locaux : En favorisant la vie dans le sol, le maraîchage sur sol vivant crée un environnement propice aux pollinisateurs et aux organismes bénéfiques, tout en améliorant la qualité des récoltes.
- Accessibilité : Le MSV est adapté aux petites et aux grandes exploitations. Bien qu’il demande une compréhension approfondie des sols, il ne nécessite pas d’investissements lourds en matériel. Il est donc accessible pour tous les maraîchers.
En fait, en combinant respect de la nature, productivité et durabilité, favoriser la vie du sol c’est en fait une vraie démarche agroécologique, en phase avec les enjeux environnementaux actuels !
Qui vit dans un sol vivant ?
Alors d’accord, un sol vivant, c’est un monde grouillant de vie, un véritable écosystème sous nos pieds où chaque habitant a un rôle bien précis.
Mais qui vit sous nos pieds ? Minuscules et parfois même invisibles pour certains, plus imposants pour d’autres, ces organismes travaillent ensemble pour maintenir l’équilibre et la fertilité du sol.
On peut les classer en trois grandes familles, selon leur taille.
Les micro-organismes
Les micro-organismes sont les plus petits habitants du sol, mais leur rôle est immense. Parmi eux, on retrouve :
- Les bactéries : elles décomposent la matière organique, libèrent des nutriments et participent aux cycles de l’azote, du carbone et du phosphore.
- Les champignons : notamment les mycorhizes, établissent une symbiose avec les racines des plantes pour faciliter l’absorption des nutriments.
- Les protozoaires : En mangeant certaines bactéries, ils régulent les populations et libèrent des éléments nutritifs pour la terre.
- Les algues : Dans le sol, on les appelle les algues terrestres, elles participent à la photosynthèse et enrichissent le sol en matière organique.
Ces micro-organismes représentent la base de la vie dans le sol en transformant la matière organique en nutriments disponibles pour les plantes, et éventuellement… nous !
« Le mycélium agit comme une sorte d’internet naturel.
C’est un réseau intelligent qui relie les arbres, les plantes et les micro-organismes pour échanger des nutriments et des informations. »
Paul Stamets
Les méso-organismes
Les méso-organismes sont des habitants un peu plus grands, visibles à l’aide d’une loupe ou à l’œil nu, selon leur taille.
- Les collemboles : ces petits insectes se nourrissent de matières organiques et aident à la fragmentation des résidus.
- Les acariens : ils participent à la décomposition des matières mortes et contrôlent certaines populations de micro-organismes.
- Les enchytréides : de petits vers segmentés qui contribuent à la décomposition de la matière organique et à l’aération du sol.
Ces organismes jouent un rôle de liaison entre les micro-organismes et les macro-organismes. Ils facilitent ainsi la transformation de la matière et l’équilibre de l’écosystème.
Les macro-organismes
Les macro-organismes sont les plus grands habitants du sol, facilement visibles à l’œil nu, et leur impact est considérable :
- Les vers de terre : ils creusent des galeries qui aèrent le sol, mélangent les couches de matière organique et minérale, et produisent des excréments riches en nutriments, les fameuses turricules de lombrics !
- Les insectes : fourmis, termites, scarabées et autres participent au brassage du sol, au recyclage des nutriments et à la régulation des populations.
- Les mammifères fouisseurs : taupes, campagnols ou autres creusent des galeries qui favorisent la circulation de l’air et de l’eau dans le sol.
Ces grands habitants modifient directement la structure du sol et facilitent le travail des organismes plus petits. Ils créent ainsi un environnement favorable pour l’ensemble de l’écosystème.
Un petit mot sur les insectes et leur importance
Les insectes, on les fuit très souvent, et pourtant seulement 2 % d’entre eux sont réellement nuisibles ! Tous les autres travaillent dans l’ombre pour recycler la matière, aérer le sol et maintenir l’équilibre de nos écosystèmes.
Et si, on arrêtait de les voir comme des ennemis ? Le sol, souvent jugé « sale », est en réalité un monde plein de vie, essentiel à tout ce qui pousse autour de nous.
Ce n’est pas juste de la terre : c’est une vraie usine à nutriments, un refuge pour la biodiversité, et la base de toute vie sur la planète Terre.
Si on veut préparer un avenir durable, tout commence par là : respecter le sol et les petites bêtes qui y travaillent sans relâche pour nous.
Merci les gars 😉
Comment cultiver un sol vivant : 7 techniques de permaculteur
Maintenant que tu sais pourquoi un sol vivant est si essentiel pour tes cultures et l’écosystème de ton jardin, il est temps de passer à l’action ! Ces gestes simples s’inspirent de la nature et te permettront de redonner vie à ton sol, pour en faire un écosystème riche et équilibré.
Qu'est-ce que le biomimétisme ?
Le biomimétisme consiste à s’inspirer de la nature, de ses formes, de ses processus et de ses écosystèmes pour concevoir des solutions durables aux problèmes humains.
1. Plante sans compter !
Les plantes sont les premières alliées d’un sol vivant. Elles ne se contentent pas de pousser : elles fabriquent littéralement le sol sur lequel elles vivent.
À chaque saison, elles nourrissent la terre avec leurs feuilles, racines et autres résidus. Leurs racines forment des galeries, aèrent le sol et facilitent l’accès à l’eau. En plantant toujours plus – fleurs, légumes, arbres ou engrais verts – tu offriras à ton sol l’énergie et la matière dont il a besoin pour rester vivant.
Alors plantons, plantons et plantons. On ne veut plus voir de sol à nu !
2. Paille ton sol, en été comme en hiver
Le paillage est une technique incontournable pour protéger et nourrir le sol. En été, il garde l’humidité et protège les micro-organismes du coup de chaud. En hiver, il isole le sol du froid, du gel et des intempéries. Et le bonus ? En se décomposant, il enrichit naturellement la terre.
Paille, feuilles mortes, copeaux de bois ou herbe de tonte : choisis ce qui te convient le mieux !
3. Réintroduis des arbres (même petits)
Tu n’as pas besoin d’une forêt pour profiter des bienfaits des arbres. Même quelques arbustes ou petits arbres peuvent faire la différence.
Leurs racines plongent profondément, ramènent les nutriments des couches inférieures et améliorent la structure du sol et pallient l’érosion. Et leurs feuilles, en tombant, apportent une couche d’humus qui nourrit la terre. Sans oublier qu’ils créent un petit microclimat idéal pour tes plantes, et toi par la même occasion !
4. Diversifie tes productions
Tout comme nous, le sol aime la diversité ! Alterner les cultures ou les associer (comme le fameux trio la milpa : maïs-haricots-courges) favorise une biodiversité saine.
Chaque plante a son rôle : certaines enrichissent le sol en azote, d’autres aident à décompacter la terre. Et puis, c’est aussi un moyen de réduire les maladies et les parasites, qui ont plus de mal à s’installer quand le menu est varié.
C’est d’ailleurs aussi le cas pour ta zone de culture, on veut de la diversité aussi dans nos potagers ! Les grandes plantes potagères vont faire de l’ombre aux plus petites, certaines vont naturellement éloigner les ravageurs et parasites des autres, etc.
5. Limite le labour
On croit souvent que retourner la terre, c’est la rendre plus fertile. Mais en réalité, c’est tout l’inverse : on dérange les organismes qui vivent tranquillement en dessous et on abîme la structure naturelle du sol. Mieux vaut travailler en douceur, en grattant juste en surface si besoin, et laisser la vie souterraine faire son travail.

6. Dis au revoir aux intrants chimiques (pesticides, engrais, etc.)
Les produits chimiques dans un sol vivant : ça détruit tout, même les organismes utiles.
Adieu bactéries, champignons et insectes qui régénèrent le sol.
En optant pour des alternatives naturelles comme les purins de plantes, le compost ou les engrais verts, tu redonnes de la vitalité à ta terre, sans la polluer.
7. Sème des engrais verts
En parlant d’eux justement : les engrais verts, ce sont des plantes comme le trèfle, la moutarde ou le seigle qu’on sème entre deux cultures.
Leur mission ? Protéger le sol, enrichir la terre en matière organique et en nutriments, et empêcher les mauvaises herbes de s’installer. Une fois fauchés, ils se décomposent sur place. Un renfort idéal pour ton sol !
Nos formations sur le maraîchage

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Quelques méthodes pour reconnaître un sol vivant, chez toi
Tu veux savoir si ton sol regorge de vie ou s’il manque d’énergie ?
Pas besoin d’être un expert ou de faire des tests en laboratoire pour avoir des réponses. En observant sa couleur, en analysant sa texture ou, plus original, en ayant recours à un test un peu insolite, tu peux facilement évaluer l’état de ton sol.
Corrèle la couleur du sol avec sa fertilité
La couleur de ton sol en dit long sur sa santé. Un sol foncé, souvent riche en humus, indique une bonne teneur en matière organique, essentielle à la vie microbienne et à la fertilité. À l’inverse, un sol très clair ou gris peut révéler un appauvrissement en nutriments.
Observe aussi les nuances rouges ou orangées, qui trahissent une présence de fer, ou les zones blanchâtres, qui signalent parfois une accumulation de sels ou de calcaire.
Analyse la texture de ton sol avec des outils simples
Deux tests simples peuvent te permettre de mieux comprendre la texture de ton sol :
- Le test du boudin : Prends une poignée de terre légèrement humide, roule-la entre tes mains pour former un boudin, et regarde ce qu’il se passe. Si le boudin se casse vite, ton sol est sableux. S’il reste bien compact et malléable, il est plutôt argileux. Et s’il se situe entre les deux, tu as un sol équilibré, peut-être limoneux.
- Le test du bocal : Remplis un bocal transparent avec de la terre et de l’eau, secoue bien, puis laisse reposer. Les particules (sable, limon, argile) vont se déposer en couches, te donnant une idée de la composition de ton sol.
Si tu veux aller plus loin, découvre le module 6 de la formation “Cultiver son jardin en permaculture” de Johann Gis.
Il détaille tout ce qu’il faut savoir sur les sols.
La méthode du slip pour mesurer la biodiversité
Oui, tu as bien lu, un slip ! Enterre un slip 100 % coton dans ton jardin et oublie-le pendant environ deux mois. Ensuite, déterre-le et regarde son état : plus il est décomposé, plus ton sol regorge de micro-organismes actifs. Si ton slip est encore presque intact, c’est un signe que ton sol manque de vie. Un peu étonnant, on te l’accorde, mais très révélateur !
Ces tests te donnent un aperçu rapide de la santé de ton sol, mais pour vraiment comprendre ses mécanismes et apprendre à le cultiver durablement, voici quelques ressources qui pourraient t’intéresser.
Des ressources pour aller plus loin et comprendre la vie du sol
Si tu veux approfondir encore tes connaissances, tu pourrais trouver des réponses avec :
- Jamais seul : Ces microbes qui construisent les plantes, les animaux et les civilisations de Marc-André Selosse
Ce livre explore le rôle crucial des micro-organismes dans les écosystèmes, notamment dans les sols, et leur impact sur les plantes et les interactions biologiques.
- Un sol vivant, un allié pour cultiver de Jeff Lowenfels et Wayne Lewis, préfacé par Lydie et Claude Bourguignon
Ce livre explore les mécanismes biologiques essentiels qui rendent un sol fertile et met en lumière des pratiques concrètes pour collaborer avec la vie souterraine et cultiver durablement.
- Notre formation en ligne : Cultiver son jardin en permaculture avec Johann Gis
Cette formation aborde en détail les bases de la permaculture, avec un module spécifique sur les sols vivants et leur fonctionnement.
- Le site web Sols Vivants
Ce site fournit des informations, des outils et des exemples concrets pour comprendre et régénérer les sols, avec un focus sur l’agriculture durable et la biodiversité.
formation particulier
Démarrer son Potager en Permaculture
Johann Gis
maraîchage | permaculture | autonomie alimentaire
Et voilà, en appliquant ces conseils, ton sol sera fin prêt pour accueillir tes prochaines cultures.
Et comme un sol vivant est la clé d’un jardin en pleine santé, pourquoi ne pas commencer dès aujourd’hui ? 😉

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